• Nous sommes nombreux à critiquer nos sociétés trop individualistes où la plupart des gens vivent loin de la nature. Cependant, combien d'entre nous serions prêts à opter pour un mode de vie très différent, quitte à vivre un peu à l'écart du reste de la société ?

    Depuis 1973, c'est la voie que les membres des coopératives Longo Maï ont choisi. Ces communautés sont installées dans des régions agricoles reculées dont elles font revivre les terres qui leur fournissent ainsi l'essentiel de leur subsistance. Chacune de ces coopératives vise un niveau d'autosuffisance élevé, aussi leur agriculture (biologique) se situe aux antipodes des monocultures dont les dégâts ne sont plus à présenter. Leurs activités ne se limitent pas à l'agriculture et à l'élevage : l'artisanat joue également un rôle important.

    Tout en étant quelque peu isolés de la société (ces fermes sont situées en dehors des villages), les gens qui y vivent profitent d'une véritable vie communautaire : tous les membres vivent ensemble, travaillent ensemble et partagent les mêmes biens. L'argent est quant à lui placé dans une caisse commune et ne sert qu'aux échanges commerciaux avec l'extérieur ; personne ne touche de salaire. Il ne faut pas croire toutefois que ces gens vivent dans un système refermé sur lui-même : les communautés ont de nombreux échanges avec les villages alentour et les agriculteurs de la région, et les enfants fréquentent les écoles publiques.

    À contre-courant de la tendance mondiale à la concentration urbaine qui, paradoxalement, distancie et isole les individus, l'idée d'une vie plus solidaire et plus proche de la nature séduit quelques uns. Si un tel mode de vie ne peut assurément pas convenir à tous, l'idée mérite d'être mieux connue.

    Serez-vous le prochain à rejoindre l'une de ces communautés ? En tous les cas, n'hésitez pas à en apprendre plus en visitant le site internet de Pro Longo Maï. Mieux encore, si vous en avez l'occasion, ne vous privez pas d'une visite à la communauté du Montois (Jura).


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  • Le 11 mars 2011, le Japon vivait le deuxième véritable accident nucléaire de l'histoire.

    Beaucoup d'encre a coulé autour de l'atome en cette année-là. La Suisse et l'Allemagne ont même proclamé solennellement leur volonté de s'affranchir de cette source d'énergie.

    Mais depuis ? Qu'est-ce qui a changé ? Nos centrales atomiques sont toujours là et on continue à en construire de nouvelles de part le monde. On compte en Chine plus d'une vingtaine de centrales en construction…

    En Suisse ? On parle de sortie du nucléaire pour 2034… c'est loin. Je m'imagine déjà tous les prétextes que nos compagnies électriques vont avancer pour repousser sans fin l'échéance.

    C'est toujours pareil… il y a un grosse catastrophe, tout le monde en parle et prend de bonnes résolutions ; quelques années passent et tout le monde a déjà oublié.

    Car ce n'est pas parce que ça n'explose pas et que ça n'émet pas de CO2 qu'il n'y a pas de problème, ne l'oublions pas. Nos décideurs savent-ils d'où vient l'uranium utilisé dans ces centrales ? Ont-ils une idée des dégâts causés par son extraction ? Sans parler des tonnes de déchets nocifs dont on ne sait que faire.

    Certains décideurs n'en ont réellement aucune idée. D'autres le savent mais s'en moquent bien, c'est bien trop loin de chez eux pour qu'ils se sentent concernés. Comment peut-on faire confiance à de telles personnes ? En même temps, pourquoi changeraient-ils d'avis ? Le peuple ne se plaint pas et fait confiance, comme toujours.

    Trêve de bavardages. Si vous voulez au moins avoir le sentiment d'être utile, faute de parvenir à fermer vos centrales nucléaires, personne ne vous empêche de signer la pétition en faveur d'une politique climatique équitable : http://www.klima-allianz.ch/fr/


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